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Films oscarisés tournés en Asie

Films oscarisés tournés en Asie

Ghandi

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Réalisateur: Richard Attenborough
Date de sortie: 23 mars 1983
Le film remporta 12 prix et 12 nominations. Il fut tourné en grande partie en Inde.

Synopsis
Reconstitution historique à grand spectacle de la vie de celui que l’on surnomma le “mahatma”. La carrière de Gandhi comme avocat débute en Afrique du Sud où il défend les droits de la minorité indienne, ce qui a un grand retentissement dans son pays. Plus tard, dans ses luttes contre les Anglais, il prônera toujours la non-violence et usera essentiellement de l’arme de la grève de la faim.

Argo

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Réalisateur: Ben Affleck
Date de sortie: 2012

Il a été présenté au Festival international du film de Toronto 2012 et remporte l’Oscar du meilleur film en 2013 au cours de la 85e cérémonie des Oscars, ainsi que ceux du meilleur scénario adapté et du meilleur montage.

Les scènes censées se dérouler en Iran ont en fait été tournées en Turquie. En effet, consciente qu’il était impossible de tourner en Iran, la production s’est repliée sur Istanbul.

Synopsis
En 1979, un responsable de la CIA charge un agent de libérer des diplomates américains réfugiés à l’ambassade du Canada à Téhéran, Iran, à la suite de la prise de l’ambassade américaine dans ce pays (cf. « crise iranienne des otages »). Il monte de toutes pièces un projet de film, faisant passer les diplomates pour les membres d’une équipe de tournage venue faire des repérages pour un film de science-fiction intitulé Argo.

Le Dernier Empereur

le dernier empereur

Réalisateur: Bernardo Bertolucci
Date de sortie: 25 novembre 1987

Le film remporta 17 prix et 10 nominations. Il fut tourné en grande partie en Chine.
SynopsisL’évocation, presque aux dimensions de la Chine, de la vie du dernier empereur Pu Yi. De 1908, où il monte à trois ans sur le trône impérial à 1967, la fin de sa vie où il devient jardinier du parc botanique de Pékin, en passant par la révolution chinoise durant laquelle il est rééduqué.

L’Odyssée de Pi

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L’Odyssée de Pi ou L’Histoire de Pi au Québec (Life of Pi) est un film d’aventure américain produit et réalisé par Ang Lee en 2012 et adapté du roman à succès Histoire de Pi de Yann Martel. Les scènes furent principalement tournées à Taïwan.

Il a été nommé à onze Oscars dont celui du meilleur film en 2013. Il fut le film le plus récompensé lors de la cérémonie avec quatre Oscars dont celui du meilleur réalisateur pour Ang Lee.

Le film raconte l’histoire extraordinaire d’un jeune indien, Piscine Molitor Patel, fils du directeur d’un parc zoologique à Pondichéry. Durant son enfance, Piscine, qui était le souffre-douleur de son école à cause de son prénom, se présente désormais comme étant « Pi ». Sa famille, ne pouvant plus tenir le zoo, décide de déménager au Canada, de vendre leurs animaux, et embarquer à bord d’un énorme cargo pour traverser l’océan Pacifique. À la suite de son naufrage, Pi se retrouve à la dérive dans l’océan à bord d’un canot de sauvetage accompagné d’un zèbre, d’une hyène, d’un orang-outan et d’un tigre du Bengale appelé Richard Parker. La hyène, agressive, tue le zèbre, puis l’orang-outan. À son réveil, le tigre tue la hyène. Seul à bord avec Richard Parker, Pi va tout faire pour essayer de survivre et maintenir une bonne entente avec l’animal.

Le Pont de la rivière Kwaï

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Réalisateur: David Lean
Date de sortie: Octobre 1957
Contrairement à la croyance, le film a été tourné à Ceylan (qui est maintenant le Sri Lanka) et non pas en Thaïlande. Le pont visible dans le film ainsi que sur le poster original se situe près de Kitulgala.
Synopsis

Le colonel Saïto commande un camp japonais de prisonniers de guerre en Birmanie lors de l’expansion de l’Empire japonais en Extrême-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il reçoit dans ce camp perdu au milieu de la jungle un nouveau groupe de prisonniers britanniques, commandés par le colonel Nicholson. Il doit aussi faire construire un pont faisant partie de la « voie ferrée de la mort » et passant au-dessus de la rivière Kwaï, avec une échéance impérative : un train d’importance stratégique doit y passer. Le colonel Saïto décide donc de mettre à l’ouvrage ses prisonniers et exige du colonel Nicholson que même les officiers se mettent au travail. Nicholson refuse ce dernier point, non conforme à la convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre. Saïto brime alors sévèrement Nicholson et met à l’épreuve sa résistance physique, espérant ainsi le forcer à céder. Mais le Britannique ne cède pas, par principe. Tenant tête à ses geôliers, il inspire une grande admiration à ses hommes.

Mais il voit aussi l’effet de la détention sur les militaires dont il est responsable ; forcés de participer à la construction du pont, ils exécutent mal ce travail volontairement et se livrent à du sabotage. Il parvient donc à un accord avec Saïto : le pont, mal conçu, sera construit sous son commandement et suivant ses plans. Il met au travail ses officiers et constatant que le temps manque, convainc les malades et blessés de participer, allant ainsi au-delà de la demande initiale de Saïto. L’ouvrage productif et le but commun à atteindre par les Britanniques ont un effet très positif sur le moral des troupes. Nicholson a trouvé un moyen de remettre de l’ordre chez ses subordonnés et de leur donner un sentiment positif de fierté pour le travail accompli, alors qu’ils sont vaincus et prisonniers.

En parallèle, un détenu américain, le commandant Shears, est parvenu à s’enfuir et fait part aux Alliés de la construction de ce pont. Cela les inquiète et ils décident de renvoyer cet ancien prisonnier avec un commando pour plastiquer le pont dont il faut à tout prix empêcher la réalisation. Shears refuse de retourner dans l’enfer duquel il s’est échappé, mais il est rattrapé par son passé : il a usurpé son grade et son identité lors du naufrage de son bâtiment. Il est découvert et contraint d’accepter la mission sous les ordres du major Warden.

Le commando arrive sur place la nuit précédant le passage du train et met en place les explosifs sur le pont achevé la veille. Ils attendent alors l’aube, le but étant de faire sauter le train avec le pont. En attendant le passage du convoi, les deux colonels vivent des moments opposés : le colonel Saïto se prépare à se donner le Seppuku plutôt que devoir le pont aux prisonniers britanniques, tandis que le colonel Nicholson aperçoit le dispositif de destruction, le niveau de la rivière ayant baissé durant la nuit.

Perdant tout à fait de vue que la construction du pont sert l’ennemi dans une guerre qui dépasse les enjeux locaux, il prévient le colonel Saïto et provoque la mort du commando, sauf celle du major Warden couvrant ses hommes. Nicholson est mortellement blessé dans la fusillade, mais retrouve sa lucidité dans ses derniers instants, et dans son dernier souffle déclenche lui-même l’explosion en tombant sur la boîte de commande au moment où le train franchit le cours d’eau.

Apocalypse Now

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Réalisateur: Francis Ford Coppola
Bien que non Oscarisé, Apocalype Now fut récompensé de nombreux prix. Son tournage fut apocalyptique.

Le tournage d’Apocalypse Now appartient à la légende du cinéma. Prévu pour durer 6 semaines, il s’est étalé sur 16 mois, entre mars 1976 et août 1977. Situés aux Philippines, les plateaux de tournage ont dû subir rien de moins qu’un ouragan, la crise cardiaque de leur interprète principal Martin Sheen – cachée à la production pour un Francis Ford Coppola terrifié à l’idée d’un arrêt du film,

l’attitude de Marlon Brando qui ne connaissait pas son texte et avait à peine lu le script avant de débarquer, les problèmes de drogues divers et variés. Décrit par de nombreux témoins comme de plus en plus mégalo et paranoïaque au fur et à mesure du tournage, Francis Ford Coppola a investi une grande partie de son argent personnel dans l’aventure, menacé à plusieurs reprises de se suicider et perdu plus de 40 kilos.

L’aide de Marcos
Tourné en grande partie aux Philippines, Apocalypse Now a bénéficié de l’aide logistique accordée par le dictateur Ferdinand Marcos, qui dirigeait alors le pays. Des hélicoptères de l’armée philippine ont notamment été utilisés pour certaines scènes. Problème : les appareils servaient également à combattre des groupes rebelles hostiles au pouvoir en place, et disparaissaient régulièrement ou étaient dirigés par des pilotes inconnus de l’équipe du film.

Palme, Oscars et César
Présenté en 1979 en compétition officielle du Festival de Cannes, Apocalypse now y a remporté la Palme d’or, ex-æquo avec Le Tambour de Volker Schlöndorff. L’odyssée de Francis Ford Coppola a également été récompensée de deux Oscars (meilleure photographie et meilleur son), trois Golden Globes (meilleur réalisateur, meilleur second rôle masculin pour Robert Duvall et meilleure musique) et du César 1980 du meilleur film étranger.

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