Au Japon Pokemon est maitre
Le Pokemon Go gagne l’Asie. Dernier pays en liste, le Japon qui est pourtant le pays d’origine de Pikachu a maintenant accès au jeu en ligne depuis le 22 juillet 2016.
Thaïlande
La ministre thaïlandaise du tourisme a demandé à Nintendo d’augmenter le nombre de pokémon rares au pays afin d’attirer plus de touristes. Le Bangkok Post a par ailleurs réagi très négativement à cette annonce soutenant que dans les temples par exemple, les visiteurs ne s’intéresseront plus à l’histoire et la beauté des lieux mais plutôt à la recherche des ces personnages virtuels.
Quelques jours plus tard, le 22 août 2016, la police a décidé d’entrer en guerre avec les chasseurs de Pokémon, en déployant des brigades d’intervention sur 10 axes majeurs de la capitale, afin d’éviter les accidents. Des équipes constituées par 50 officiers équipés de téléphones mobiles patrouilleront les rues afin de prendre en photo les contrevenants, selon Sanit Mahathavorn, chef par intérim de la police.
Sont concernés les rues et avenues suivantes : Sukhumvit et Phaya Thai, Rama I, Rama IV, Henri Dunant, Sathon, Phetchaburi, Phahon Yothin et Vibhavadi Rangsit, ainsi qu’une rue aux abords du monument de la Victoire. Plusieurs accidents ont déjà été signalés dans ce qui est devenue une “no zone Pokemon Go”. Les autorités semblent incapables de fournir une statistique précise.
Les joueurs pris en flagrant délit sont passibles d’une amende de 1.000 bahts s’ils sont surpris en courant avec leur téléphone à la main. Il faudra en parler à la ministre du Tourisme, se moque le Bangkok Post.
Cambodge, Laos et Vietnam
Les autorités américaines ont mis en garde les joueurs pour ces pays à cause des mines antipersonnelles et autres bombes non explosées présentes sur le territoire de ces trois pays et en diffusant des images d’un démineur devant un pokémon…
Les survivants des khmers rouges sont pour leur part choqués de voir des chasseurs de pokémons sur les Killing Fields et à la prison Tuol Sleng de Phnom Penh aussi appelée S-21 où plus de 15000 personnes y furent assassinés. “C’est une insulte pour les âmes des victimes qui sont mortes ici”, a réagi mercredi Bou Meng, 76 ans, un des rares survivants de Tuol Sleng, lieu symbolique de la folie meurtrière du régime.
“C’est un lieu de souffrances. Ce n’est pas approprié de jouer à ce jeu ici”, a-t-il ajouté, appelant le musée de demander à sortir du répertoire du jeu.
Indonésie
Le gouvernement indonésien redouble de crainte à l’égard de Pokémon Go. Les fonctionnaires du pays ont reçu l’interdiction formelle de télécharger l’application au nom du « secret d’État ». Le ministre de la Défense de proférer des menaces à l’encontre du jeu. Celui-ci craint en effet un usage à mauvais escient des données cartographiques par les renseignements étrangers, quelques jours après qu’un Français en quête de Pokémon s’est infiltré par inadvertance dans une base militaire de Java.
Malaisie
Des rapports établissent que des gens pénètrent dans des zones d’accès restreint juste pour attraper une créature Pokémon. Shahrizan Daud at-Turabi, un imam de Kuala Lumpur considère le jeu à réalité augmentée comme incompatible avec l’Islam.
Dans le monde, nous verrons sans doute apparaître ces panneaux dans un proche avenir.
Taïwan
À Taipei, des mouvements de foules importants montre la frénésie, même l’hystérie collective du phénomène Pokémon.